Des vaches mortes, sur un champs de bataille, huilées jusqu'aux cornes, et mortes jusqu'aux entrailles. Il ne reste que les os. Des herbes longues, des feuilles vertes, sur le champs de bataille, et des costumes rouges découpés sur du papier canson. Le sang s'écoule de nos ciseaux, et leurs gouttent perlent le métal, l'acier trempé, l'acier souillé . Des vaches mortes, à cet l'abattoir, dans lequel nous courrons aussi, les bras arrachés par le vent, les jambes attrapées par les canines de la vieillesse. Des vaches mortes, les mamelles pleines d'abondance et de vie, dont l'enfant se régale et l'adolescent se dégoute. Et l'adulte s'y accommode de quelques gouttes blanches sur les papilles, en s'écriant à gorge sèche : le bonheur est bon. Et nous verrons sur les batteries de chanteurs de rock, des crânes de vaches mortes, brandies, pointées par les baguettes, et nous danserons,toi et moi, jusqu'à l'épuisement en se murmurant dans le silence des nuits : « ce moment était agréable ».
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